Formation professionnelle dans le secteur associatif
Page mise à jour le 4 février 2025
À qui s'adresse-t-il ?
Ce cours vise à offrir une formation avancée et des stages de perfectionnement multidisciplinaires, conformément à la législation en vigueur. Il s'adresse à tous les professionnels – avocats, comptables, consultants, organisations à but lucratif et non lucratif – désireux de développer leurs connaissances et compétences dans le secteur associatif, engagés dans une démarche de développement professionnel continu et qui accompagnent étroitement les organisations à but non lucratif, notamment dans leur entrée et leur engagement durable dans ce secteur. Notre vision de la formation dans le secteur associatif va bien au-delà de la simple organisation de réunions, de séminaires et de cours. Nous pensons qu'elle implique la création ou le renforcement d'un réseau, et qu'il s'agit d'une formation destinée non seulement aux individus, mais aussi aux organisations. Ce programme de formation est attentif au contexte local et au territoire, permettant une meilleure compréhension des cultures et des besoins spécifiques, et dépassant le cadre d'une formation ponctuelle ou d'une simple réponse à des appels à projets ou à des demandes de financement.
Programme de cours
1. Introduction au secteur associatif : Définition et caractéristiques du secteur associatif - Législation applicable en Italie - Types d'organisations du secteur associatif. 2. Cadre juridique civil : Adaptations légales pour les associations et les organismes sans but lucratif - RUNTS, le registre national unique du secteur associatif, et procédures d'enregistrement - Organismes religieux et antennes du SEC. 3. Déclarations dans le cadre du SEC : Le régime fiscal du SEC : Imposition directe et classification fiscale - Gestion financière et comptable et nouvelle réglementation « cinq pour mille » - Régimes forfaitaires. 4. Communication et collecte de fonds : Communication interne et externe - L'utilisation des médias sociaux dans le secteur associatif - Collecte de fonds. 5. Bénévolat et engagement citoyen : Législation relative au bénévolat - Gestion de l'engagement citoyen - Organisation du travail avec les bénévoles. 6. Bonnes pratiques et études de cas : Analyse des bonnes pratiques du secteur associatif - Étude de cas de réussite - Analyse des principaux défis et enjeux du secteur.
Qu'est-ce que le tiers secteur ?
Le terme « tiers secteur » désigne l'ensemble des organisations à vocation sociale, culturelle ou environnementale qui ne sont ni à but lucratif ni rattachées au secteur public. Ces organisations sont créées pour poursuivre, sans but lucratif, des objectifs civiques, solidaires et socialement bénéfiques, en menant une ou plusieurs actions d'intérêt général. Ces actions peuvent prendre la forme de bénévolat, de dons (argent, biens ou services), d'entraide, de production ou d'échange de biens ou de services. Parmi les exemples d'organisations appartenant au tiers secteur, on peut citer les associations de promotion sociale, les organismes philanthropiques, les entreprises sociales (y compris les coopératives sociales), les réseaux associatifs, les sociétés de secours mutuel, les associations reconnues et non reconnues, les fondations, les organisations de bénévoles et autres entités privées autres que les sociétés. Le tiers secteur se distingue du secteur privé, axé sur le profit, et du secteur public. Il repose sur une philosophie de solidarité, de coopération et d'engagement social. Les entités du tiers secteur se consacrent exclusivement ou principalement à une ou plusieurs activités d'intérêt général, dans le but de poursuivre, sans but lucratif, des objectifs civiques, solidaires et socialement bénéfiques. Les activités considérées comme étant d’intérêt général (article 5 du décret législatif n° 117 du 3 juillet 2017) si elles sont menées conformément à la réglementation spécifique régissant leur fonctionnement, comprennent :
a) interventions et services sociaux
b) interventions et services de santé
c) services sociaux et de santé
d) éducation, instruction et formation professionnelle
e) interventions et services visant à préserver et à améliorer les conditions environnementales et
à l'utilisation prudente et rationnelle des ressources naturelles
f) interventions visant à protéger et à valoriser le patrimoine culturel et le paysage
g) l'enseignement universitaire et post-universitaire
h) la recherche scientifique d'intérêt social particulier
i) l'organisation et la gestion d'activités culturelles, artistiques ou récréatives d'intérêt social
j) diffusion sonore communautaire
k) l'organisation et la gestion d'activités touristiques d'intérêt social, culturel ou religieux
l) Formations extrascolaires visant à prévenir le décrochage scolaire et à favoriser la réussite scolaire et éducative, à prévenir le harcèlement et à lutter contre la pauvreté éducative
m) services instrumentaux fournis aux entités du tiers secteur par des entités composées d'au moins 70 % d'entités du tiers secteur
n) coopération au développement
o) Activités commerciales, de production, d'éducation et d'information, de promotion, de représentation et d'octroi de licences des marques certifiées, réalisées au sein ou en faveur des chaînes d'approvisionnement du commerce équitable
p) services visant à l'insertion ou à la réinsertion des travailleurs sur le marché du travail
q) le logement social, ainsi que toute autre activité résidentielle temporaire visant à satisfaire des besoins sociaux, sanitaires, culturels, éducatifs ou professionnels
r) l'accueil humanitaire et l'intégration sociale des migrants
s) agriculture sociale
t) organisation et gestion des activités sportives amateurs
u) œuvres de charité, soutien à distance, distribution gratuite de denrées alimentaires ou de produits conformément à la loi n° 166 du 19 août 2016, ou fourniture d'argent, de biens ou de services pour soutenir les personnes défavorisées ou les activités d'intérêt général conformément au présent article
v) la promotion de la culture de la légalité, de la paix entre les peuples, de la non-violence et de la défense sans armes
w) la promotion et la protection des droits humains, civils, sociaux et politiques, ainsi que des droits des consommateurs et des usagers des activités d'intérêt général visées au présent article, la promotion de l'égalité des chances et des initiatives d'entraide, notamment les banques de temps et les groupes d'achat solidaires
x) gestion des procédures d'adoption internationale
y) protection civile
z) réaménagement des biens publics inutilisés ou des biens confisqués au crime organisé
Obligations de formation
Les exigences de formation dans le secteur associatif dépendent de la législation et de la réglementation nationales de chaque pays. De manière générale, les organisations du secteur associatif peuvent être tenues de suivre des formations, par exemple pour acquérir les compétences nécessaires à la gestion de leurs opérations et à la planification de leurs activités futures, ainsi que pour améliorer leur efficacité dans la résolution des problèmes sociaux. Selon le pays et le type d'organisation, ces formations peuvent prendre la forme de cours spécifiques, de stages, de formations continues, de séminaires ou d'événements de réseautage. Dans tous les cas, l'objectif ultime de la formation est de développer les compétences des professionnels et de créer des organisations plus compétitives, capables de poursuivre leurs objectifs sociaux et environnementaux. Il est important d'envisager une formation stratégique pour le secteur associatif, qui dépasse la simple transmission de connaissances économiques, commerciales et fiscales aux professionnels et aux organisations du secteur, et qui doit impérativement mettre l'accent sur les processus innovants, la qualité des services et les relations interpersonnelles. La formation doit avant tout intégrer le riche ensemble de valeurs et de motivations qui sous-tendent les services rendus.
Législation de référence
En Italie, la loi de référence pour le secteur associatif est la loi n° 266 du 11 août 1991 (dite loi 266/1991), « Nouvelles règles sur le bénévolat », qui a constitué un texte fondamental pour le développement et l'organisation des activités du secteur associatif dans le pays. Par ailleurs, la réforme du secteur associatif et du bénévolat de 2016 a été suivie de la loi n° 106 du 6 juin 2016 (dite loi 106/2016), qui a introduit d'importantes innovations concernant les organismes du secteur associatif, les entreprises sociales, le bénévolat, la solidarité sociale et les services aux familles et aux particuliers. Enfin, le « Code du secteur associatif », introduit par le décret législatif n° 106 du 3 juillet 2017, a établi les lignes directrices pour ce secteur et a réorganisé les différents types d'entités reconnues, les modalités d'assistance, la réglementation fiscale et les sanctions applicables.
Les professionnels qui participeront à la formation recevront une attestation de présence au cours de formation professionnelle dans le secteur associatif, qui leur sera envoyée par courriel à l'adresse indiquée sur le formulaire d'inscription.
La formation a une durée totale de 40 heures.
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